Appartement-œuvre par Satr

Description :

Les mots de l’artiste : “La force de vie des plantes est cachée sous terre, et son extension ne connaît pas de limites pour survivre. Même quand elles meurent, leurs racines restent dans le sol et ne se décomposent pas si facilement. Dans cet appartement j’ai décidé de rendre hommage à la peinture traditionnelle chinoise et de peindre les paysages chinois les plus représentatifs dans chaque pièce. Les plantes chinoises sont présentes dans presque toutes les pièces. La connexion de leurs racines est comme un fil rouge dans tout le logement et peut même être ressentie par le public lorsqu’il ouvre la porte et la referme par exemple.

Le pin dans le salon est l’arbre qui prend le plus de place dans cette atmosphère, il semble pouvoir pousser dans n’importe quelle direction qu’il souhaite atteindre.
Votre regard pourrait être attiré par les petites fleurs rouges présentent sur celui-ci… Alors suivez-les, ouvrez la porte, et découvrez que les petites fleurs rouges éclos dans leurs formes finales, devenant d’énormes pétales. A côté, la panthère savoure le parfum de la  fleur, le plus beau moment avant que les pétales soient sur le point de flétrir et de faire face à la mort, comme nous le ferons tous un jour.

Le bambou, en Chine à l’inverse est la représentation d’une plante forte, ici cette idée est encore plus accentuée avec sa structure de couche sur couche, dans notre culture cette plante symbolise la vitalité.

La roche, dans le paysage Chinois, est toujours associée aux plantes pour former un paysage entier. Le produit de l’Homme est la tentative de mettre une scène de montagne en peinture dans sa maison mais ce ne sera jamais une vraie montagne, car la montagne est vivante. Désormais on a l’impression que les gens ne se soucient plus de son authenticité, parce que tout ce qu’ils regardent de nos jours c’est la vue et non pas son intérieur, c’est pourquoi j’ai décidé de fermer les volets de cette pièce. 

Il faut se souvenir que le cycle de la vie végétale et animale a ses propres lois et existence.”